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Voir un ours, même de loin, est très rare, car
l’ours évite l’homme.
Mais au cours de vos randonnées, vous pourrez peut-être
avoir la chance de découvrir des indices qui témoignent
de son présence: Des traces, des poils...
C'est ce qui c'est produit à plusieurs reprises sur
le territoire de la commune de Canillo, en Principauté
d'Andorre, depuis 2005: De nombreuses empruntes de pattes
ont été signalées, en particulier dans
le secteur de la Vallée d'Incles.
• L'ours brun:
L’ours est un omnivore opportuniste. Ce mammifère
mange ce qu’il trouve facilement en fonction des saisons
: framboises, myrtilles, herbe, glands, faines, châtaignes,
insectes, mammifères domestiques ou sauvages... soit
en moyenne 70 % de végétaux.
De décembre à mars, l’ours dort d’un
sommeil léger. Bien que ses fonctions physiologiques
soient ralenties, il n’hiberne pas comme la marmotte.
Il peut quitter sa tanière à certains moments
pour profiter de quelques instants de soleil ou de la présence
de nourriture. En général, l’ours commence
à se reproduire à l’âge de 4 ans.
L’accouplement a lieu entre mai et juin. La femelle
donne naissance de 1 à 3 oursons pendant l’hiver
suivant. Elle les élève pendant 2 ans. A sa
naissance l’ourson ne pèse que 200 à 300
grammes et est très vulnérable : près
d’un ourson sur 2 meurt dans sa première année
!
• La population d’ours des Pyrénées
Il y a plus de 600 000 ans, l’ours brun peuplait déjà
l’Europe et l’Asie. Depuis, les ours ont toujours
été présents dans les Pyrénées,
mais leur nombre n’a cessé de diminuer au cours
du siècle dernier du fait de l’action humaine.
Au début du XXe siècle, on estime que 150 ours
sont présents sur l’ensemble du massif pyrénéen.
Il en reste environ 70 en 1954. Au début des années
1990, le dernier ours disparaît des Pyrénées
centrales. Il n’y a plus que 7 à 8 individus
à l’ouest de la chaîne.
Sous l’impulsion d’acteurs locaux, l’État
décide de renforcer la population d’ours des
Pyrénées. Trois ours bruns, de la même
espèce que les ours des Pyrénées, sont
capturés en Slovénie et relâchés
dans les Pyrénées centrales en 1996-1997.
A la fin de l’année 2005, une quinzaine d’individus
sont dénombrés sur l’ensemble des Pyrénées.
Le nombre de femelles étant insuffisant pour assurer
la pérennité de l’espèce à
long terme, un nouveau renforcement de la population a lieu
en 2006 avec le lâcher de 3 femelles et un mâle
importés de Slovénie.
La population d’ours bruns des Pyrénées
est aujourd’hui composée d’une vingtaine
d’individus.
• Recommandations en cas de rencontre avec un
ours:
L’ours brun a peur de l’homme. Toutefois sa force
physique peut le rendre dangereux, comme tout animal sauvage
de grande taille (cerf, sanglier…) lorsqu’il est
surpris ou se sent menacé. Il faut donc faire attention.
L’ours est par nature discret, surtout vis-à-vis
de l’homme. Il a une bonne ouie, un très bon
odorat et une vue moyenne. S’il vous entend ou détecte
votre odeur, il cherchera à vous éviter. Pour
l’aider à vous repérer, vous pouvez manifester
votre présence en faisant un peu de bruit. Ne cherchez
pas à vous approcher d’un ours même si
vous êtes à grande distance, qu’il soit
accompagné d’oursons ou seul. Gardez votre chien
à proximité, ne le laissez pas divaguer car
il pourrait provoquer l’ours.
• Si vous rencontrez
un ours à courte distance (- de 50
m), aidez-le à vous identifier, manifestezvous
calmement en vous montrant, en bougeant et en parlant.
Éloignez-vous progressivement en vous écartant
du trajet qu’il pourrait emprunter dans sa fuite.
Ne courez pas.
• Si un ours se dresse sur ses pattes
arrières, ce n’est pas un
signe d’agressivité. Il est curieux,
il cherche à reconnaître
les odeurs et à mieux vous identifier.
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En cas d’observations, vos témoignages peuvent
être intéressants.
Merci de contacter en Andorre:
Cos de Banders:
Tél: +376 359 000
Observations en France:
L'èquipe Technique Ours
Tél. +33 (0) 5 62 00 81 08
Fax +33 (0) 5 62 00 81 09
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